De Koninklijke academie Beeldende Kunsten in Den Haag doet een opmerkelijk experiment. Studenten mogen een mislukt werk presenteren. De beste mislukking krijgt een artikel in een kunsttijdschrift. Bij nader inzien een meer dan relevante oefening.
We citeren de medewerkers uit Den Haag:
Mislukken mag in de kunst. Dat is onvermijdelijk want twijfel wordt gezien als een positieve basishouding: je kunt als kunstenaar niet de onzekerheid wegsnijden en alleen de zekerheid houden.
Wij houden van falen:
- een werk dat mislukt maar in zijn mislukken iets anders is geworden, interessanter;
- een werk waarin twijfel centraal staat;
- een plan dat zo groots is dat het gedoemd was te mislukken. Maar zo’n grootste poging is utopische heldendaad.
Wat voor kunstenaars geldt, geldt ook voor leraren in de kunsten. Een academie mag ook een plek zijn waar nieuwe didactische pistes onderzocht worden. Een plek waar risico’s genomen worden. Soms met succes, soms ook niet. Maar altijd in beweging.
De directeurs van de pilootacademies hebben dat begrepen.
Een houding die we niet enkel in de kunsten of kunstonderwijs zouden moeten aanleren.
Ken je het woord “Rakeling”? http://www.rakeling.nl/
Een rakeling is een positief woord voor iets nieuws dat je terecht hebt ondernomen maar dat (nog) niet tot het gewenste resultaat heeft geleid.
Velen zouden durven zeggen dat het een mislukking is en stoppen…
La vraie Liberté?
C’est avoir le droit de se tromper. Tu as le droit de te tromper, tu as le droit de faire une erreur. Tu as le droit de… de… de merder, en fait. Voilà, là tu es libre! La réussite n’est jamais une preuve de liberté, alors que l’échec est tou- jours preuve de liberté.
On le savait, ou alors on est inconscient. On le savait, et on se trompe. On a été libre, et on a usé de sa liberté.
Et les hommes usent très peu de leur liberté je trouve.
Il faut se tromper, il faut faire ses erreurs, il faut se casser la gueule, il faut avoir mal, il faut pleurer, il faut être en dessous de son oreiller et parfois on dit des bêtises –et Dieu sait que j’en dis des bêtises– cela n’a pas d’importance.
Le fait d’exister, le fait de bouger, me parais quand même plus intéressant – dans la mesure où cela ne fait de mal à personne– que le fait d’être prudent.
Il est urgent de ne pas être prudent. Il faut être imprudent.
Et vous vous cassez la gueule ? Et bien vous vous cassez la gueule ! Et puis quoi ? On n’en meurt pas, de se casser la gueule! On ne meurt pas d’humiliation, cela n’existe pas.
On meurt d’un coup de couteau dans le dos ou d’un accident de voiture, mais on ne meurt pas, de se tromper la gueule. Personne n’est ridicule. Il y a des vivants et des morts. Ça, c’est vrai. Il y a des vivants et des morts.
Et il n’y a rien de plus horrible qu’un homme malheureux, parce qu’un homme malheureux fait le malheur. Il entre et il engendre le malheur. On dirait un Mardi gras qui a mal tourné.
Alors qu’un homme heureux, même fou, engendre un petit peu – quelque part – le bonheur.
Ou la haine.
Mais la haine, ça stimule la santé des imbéciles !
Jacques Brel, Knokke, 1971.